littérature, poésie, nouvelles, contes, humour, cinéma, histoire, actualité et société d'hier, d'aujourd'hui, c'est tout cela le dix vins blog : un blog , dix chroniqueurs, des articles chaque jour à lire et à partager
On s'est endormis après 5 heures La maison était silencieuse mais le silence n'était pas celui du jour Les silences sont différents Il y a le silence du dimanche le silence de l'été et le silence des lieux Mon silence préféré est celui du petit jour quand...
Mon lit est un berceau suspendu Ou peut être un hamac amazonien. Souffler sur les menus squelettes des oiseaux Suffit pour les retourner à la terre tendre. Qui sommes-nous enfants? Qui sommes-nous en fin ? Le temps n'est pas d'attendre, mais d'aimer....
Hélas Baltimore n'est jamais si présente Que quand l'oubli voudrait lui faire l'amour de ses silences Frenchie qu'ils disent là-bas Tu le regretteras un jour Non pas ton fric Mais ton détour Pour avoir cru lui dire je t'aime - fête des pères oblige le...
Qui l'aurait tu, cet amour Ni la feuille Ni le puits Ni la pierre Ni le ciseau Alors qu'aucun d'eux ne savent parler vraiment que dans un jeu d'enfant Qui l'aurait tu, cet amour L'entente sourde et astigmate La ligne courbe du raptus Le pleur Unis, dans...
À L’ÉPHÉMÈRE ! Je bois tes paroles Comme je boirais un Romanée-Conti Avec délice Et plaisir renouvelé A chacune de tes phrases prononcées Forcée de constater Que tes lèvres rouges baiser M’appellent avec autant d’ardeur Que ce rare élixir Qui fait tanguer...
Tu es entré ici, par une porte cochère, un baiser dans le cou, une caresse sur mon cœur en passant par la cour te posant sur ma main légèrement ivre, titubant de plaisir. Tu es entré ici, tu as poussé cette lourde porte, toute neuve, toute bleue, tourné...
Je voyage Suspendue Aux cordes des lierres Murailles de Navelles Un château bourbonnais Où confondue aux lierres que j'arrachais Il me disait Tu es ma liberté Il me fit dans des collines Découvrir la pierre de l'homme mort Là où il voulut me faire l'amour...
Il m’a dit Je suis heureux Oh ! Ce n’était pas écrit ainsi L’homme pudique N’éclate pas de rire Mais son bonheur se lisait Dans chacun de ses mots. Il m’a dit Je pars bientôt Vers un pays nouveau Rencontrer Ecouter Des arbres qui parlent Et une robe bleue....
Mais non, pleure pas, mon môme, mon frelot, mon gamin, viens là, prends ma main, tu sais, c’est pas encore foutu, il nous reste demain, viens, prends ma main. On ira faire le tour du monde, même s’il tourne parfois pas très rond, même si le bout du monde...
nous reviendrons demain ou bien à une autre heure la mer sera intense tout ne sera que paix beau au loin en cherchant bien on inventera l’île un oiseau immobile fera plier le vent lentement continuer l’instant